Chargement
Charles Denner
  • sa vie
    • Enfance et exil
    • Clandestinité et résistance
    • Le cinéma, des débuts aux premiers rôles
    • Le théâtre, jouer, toujours jouer
  • son œuvre
  • actualites
  • Contact
  • Rechercher
  • Menu Menu

Archive pour la catégorie : sa vie

Vous êtes ici : Accueil1 / sa vie

1935 – 1940 : 17 rue du Temple

Enfance et exil

Pavillon du 17 de la rue du Temple à Saint Maur des Fossés.

Ce lieu qui restera celui où vivront les parents de Charles Denner jusqu’à leur mort, construit la parenthèse d’un bonheur qui dure cinq ans avant que la seconde guerre mondiale ne les en chasse pour y revenir après la libération de la France.

Cliché privé : Les parents de Charles Denner en 1945 à Saint-Maur

28 février 2017/par Kofnoja Karolinux

1945 : la libération

Clandestinité et résistance

Il faudra encore des mois pour libérer le pays. Charles se retrouve à l’hôpital de Grenoble car son dos blessé pendant l’embuscade le fait toujours souffrir. Il y reste deux mois immobilisé sur une planche. Il sera démobilisé et réformé de l’armée pour blessure de guerre.

« Après l’hôpital, j’ai retrouvé les parents, et Jacques et Elise dans une maison à Grenoble. Fred nous a donc rejoints en avril 1945. Puis les parents ont très vite déménagé de Grenoble à Saint-Maur où ils ont retrouvé le pavillon vide parce qu’il avait été dévalisé par des voleurs pendant l’occupation. La guerre venait de finir pour nous et pour beaucoup de gens.
Nous entrions alors dans la vie comme si elle n’avait encore jamais commencé avant. Nous ne revivions pas, nous vivions totalement, avec le pays qui renaissait à ce moment-là. On était vraiment intégré pleinement, totalement, au mouvement de renaissance vécu par le pays en 1945.

La libération c’était surtout la décision de devenir nous-mêmes, de faire ce que chacun de nous avait envie de faire sans trop le savoir encore exactement. En tous cas, pour moi, c’était depuis longtemps déjà l’idée du théâtre et l’activité de comédien. J’avais emporté le misanthrope de Molière avec moi au maquis pour travailler le rôle d’Alceste, et me préparer à cet après, si je m’en sortais. »

Cliché privé : Charles et Alfred Denner, 1944

16 février 2017/par Kofnoja Karolinux

1940 : la débâcle

Clandestinité et résistance

13 juin 1940, un nouvel exil

A la veille de l’entrée des allemands dans Paris, la famille au complet ferme le pavillon de Saint Maur pour tout laisser derrière elle. A pied, chacun porte son baluchon sur le dos ou une valise avec quelques vêtements.“

Ils  marchent de la gare de la Bastille jusqu’à la Gare d’Austerlitz. La cour est noyée de monde et les gens se poussent pour monter dans les trains. Ils réussissent tous les six à se hisser dans un wagon. Le lendemain matin à l’aube, les Allemands ont fait leur entrée dans Paris. Ils sont montés dans le dernier train. Leur convoi doit stopper avant la Loire car les ponts ont sauté. Ils se retrouvent à La Châtre, dans l’Indre où ils restent bloqués pendant trois jours. Ils traversent la Loire sur les vestiges d’un pont. Les uns derrière les autres, ils marchent sur la route, en direction du sud. Ils croisent alors l’armée française dont un régiment de pontonniers roule vers le sud. Un officier accepte de les embarquer dans l’une de leurs barges. Ils iront de La Châtre jusqu’à Lubersac en Corrèze, où on les oblige à débarquer.

Juin à septembre 1940 – Lubersac

La famille se présente à la mairie de Lubersac où ils sont inscrits comme réfugiés. Ils touchent 3,50 Francs par jour et par personne. On leur donne un logement. Une ancienne boutique fermée depuis des années, dont l’arrière-boutique est pleine de rats.



Cliché privé : carte postale Lubersac

15 février 2017/par Kofnoja Karolinux

1940 : juin à septembre, Cité des Roses

sa vie

La famille de Charles Denner quitte Lubersac pour un appartement de la Cité des roses à Brive la Gaillarde.

Le tailleur du village qui avait besoin d’aide fait travailler leur père et leur permet d’améliorer un peu leur sort. Ils disposent d’un poêle à bois pour faire cuire la nourriture. Charles et Fred vont chercher du bois mort dans la forêt qui n’est pas très loin.  Ils lisent et marchent beaucoup car ils n’ont rien d’autre à faire que d’être dans la rue. Ils ne peuvent rester dans la maison où leur père travaille et où ils sont trop à l’étroit. Mars 1941 : Ils trouvent à louer un pavillon à 500 mètres de la Cité des Roses, au bord de la Corrèze dans le quartier des réfugiés près du pont Cardinal, à Brive la Gaillarde. Ce logement qui appartient à la ville est situé dans une cité prolétarienne et communiste. Les murs suintent d’humidité et il y fait toujours froid.

« On s’est mis alors aussi à travailler pour notre compte à faire des costumes et à en retourner… A Brive, la population avait triplé avec les réfugiés, qui venaient pour beaucoup d’Alsace. Nous amaigrissions des vestons, raccourcissions des pantalons, retournions des vestes, pour les clients juifs. Car ils avaient tous maigri ! Alors, on a travaillé beaucoup. »

Cliché de la Cité des Roses en 1934

15 février 2017/par Kofnoja Karolinux
Page 2 sur 212

Articles récents

  • un roman de mémoire 7 juillet 2018
  • 1970 – 1985 30 avril 2017
  • 1964 – De Jessua à Godard 30 avril 2017
  • 1964 – Maître Puntila 26 avril 2017
  • 1984 – La dernière révérence 26 avril 2017
  • 1977 – L’Homme qui aimait les femmes 26 avril 2017
  • Servir les personnages plus que jouer 26 avril 2017
  • 1963 – premier rôle pour le premier film d’Alain Jessua 26 avril 2017
  • 1960 – De Gori à Landru 26 avril 2017
  • 1946 – première apparition à l’écran 26 avril 2017
© Copyright - Charles Denner - Enfold Theme by Kriesi
  • crédits
  • Contact
Faire défiler vers le haut